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La Styx Croisières Cie (5) Mai 2018, par Michel Host

Ecrit par Michel Host le 23.08.18 dans Chroniques régulières, La Une CED, Les Chroniques

La Styx Croisières Cie (5) Mai 2018, par Michel Host

 

« Alice se dressa d’un bond, car l’idée lui était tout à coup venue qu’elle n’avait jamais vu de lapin pourvu d’un gousset, ou d’une montre à tirer de celui-ci. Brûlant de curiosité, elle s’élança à travers champs à la poursuite de l’animal, et elle eut la chance de le voir s’engouffrer dans un large terrier qui s’ouvrait sous la haie.

Un instant plus tard elle s’y enfonçait à son tour, sans du tout s’inquiéter de savoir comment elle en pourrait ressortir » (1).

(1) Traductions, de Henri Parisot, Flammarion

Noté par Jules de Montalenvers de Phrysac, dans le Livre de mes Mémoires

 

Lµ 1. Intrépidité, ou inconscience qu’il faut pour se jeter dans les aventures obscures. Alice nous le prouve. Il est à noter que « la chaleur qui régnait ce jour-là lui engourdissait quelque peu l’esprit ».

µ 2. Hier, 1ermai, la France travailleuse défile entre République et Bastille. On chante, on psalmodie, les slogans se répondent en écho. La macronie a perdu de son aura, le peuple subodore qu’il sera floué sous peu. La manifestation est accompagnée, précédée à dire vrai, par environ 1200 jeunes gens cagoulés et vêtus de noir, sorte d’uniforme civil. La classe journalistique les appelle Black Blocs. Cela pourrait passer pour du racisme anti-africain s’il y avait quelques noirs dans cette troupe amie du genre humain et toujours prête à la rigolade. Or on n’en voit aucun. 2500 gendarmes et CRS (je ne connais rien aux uniformes) sont censés encadrer la procession républicaine : ils l’accompagnent seulement, à distance respectueuse, et regardent la fête se dérouler. Les joyeux fêtards de noir vêtus entraînent le défilé dans une sarabande endiablée : sur le boulevard de l’Hôpital semble-t-il, on brise la vitrine d’un concessionnaire automobile, on brûle ses voitures ; on met le feu à une brasserie, puis à d’autres voitures, de préférence à de luxueuses berlines, des flammes et des fumées épaisses s’élèvent le long de la façade de l’immeuble surmontant la brasserie. Le mobilier urbain est saccagé. Ce feu de joie est en réalité un incendie criminel. Ces aimables fêtards ne sont rien que des anarcho-terroristes. Deux cents à deux cent cinquante d’entre eux seraient en garde à vue. Une demi-heure plus tard ils n’y sont plus qu’une centaine. Le préfet vient annoncer que tout est en ordre et que le défilé s’est déroulé sans anicroches. Le ministre de l’intérieur : « Les coupables de déprédations seront poursuivis, on les démasquera, on les punira ». Le premier ministre aux forces de police du XIIIe arrondissement : « Nous allons encore avoir besoin de vous car il y en a encore pour un moment… Ce n’est pas fini ». Gentil aveu et fête réussie. Vive la République !

Lµ 3. Je n’ai lu qu’un livre durant cette mise entre parenthèses, le 3 chats et 2 écrivains des romanciers et nouvellistes Claude Pujade-Renaud et Daniel Zimmermann. Ce dernier a disparu en l’an 2000 (on ne prononce plus le verbe mourir, de nos jours), ouvrage écrit à partir d’un livre de bord que le couple mit en chantier de longtemps. Journal de morceaux choisis par conséquent, écrit par deux plumes en accord pour s’observer, se contempler, s’analyser au cours du temps. Il faut en convenir, surtout si comme moi l’on n’a pas appartenu au cercle des amis les plus proches du couple, mais seulement à celui des connaissances, on y trouve des choses surprenantes, à commencer par une constante autocélébration certainement compensée par l’évidence d’un travail gigantesque, un nombre impressionnant d’ouvrages le plus souvent publiés dans les domaines de la pédagogie (spécialité universitaire des deux auteurs) et de la littérature. C’est une guerre constante en alliance avec ou contre le monde éditorial. Cela force le respect. On s’aide du concours de nombre de chroniqueurs littéraires en vue, on les invite à sa table (j’en fus, mais pour d’autres raisons), au restaurant… il faut savoir ce que l’on veut. Les résultats de ces rapprochements amicaux portent ou ne portent pas leurs fruits. La création de la Revue Nouvelles-nouvelles, qui tiendra plus de dix ans, fut une entreprise vraiment héroïque quand on sait à quel point la nouvelle, pourtant abondante, est méprisée et ignorée en littérature française depuis les années 1945, il me semble. Autre élément confondant – mais je dois être un grand naïf – c’est cette manifestation filée comme métaphore tout au long du livre d’un prurit bourgeois chez des écrivains dont les idées et le comportement de gauche m’ont toujours semblé évidents : les robes offertes sont de griffes honorables, les chats de race et d’animaleries spécialisées (les miens furent toujours tirés de la misère des caniveaux), les champagnes des meilleures caves de Reims et d’Épernay, et jusqu’à une montre offerte dont il est souligné qu’elle fut achetée place Vendôme. On pense ce que l’on veut de ces choses, si proches des ridicules de notre société du paraître bourgeois (avril 18).

µ4. Marseille. L’équipe de football marseillaise vient de remporter un match qualificatif pour je ne sais quelle finale européenne. C’était en Autriche, chez Mozart. Les diverses télévisions françaises, aux heures des informations, nous montrent un Stade-Vélodrome plein à craquer de supporteurs délirants, ceux qui n’ont pu se déplacer et ont regardé la partie sur grand écran ! On danse, on saute, on tressaute, on lève les bras, on franchit les barrières de sécurité, on bafouille les yeux exorbités, on braille, on chante des slogans… Cette réduction de la voix humaine au cri bestial provoque un haut-le-cœur ! Cela fait peur comme devaient faire peur les convulsionnaires du cimetière de saint Médard. C’est le spectacle d’une démence collective portée à son point d’incandescence le plus haut. Il me semble que nous avons régressé depuis les jeux du Circus Maximus et que la débilité mentale fait aujourd’hui la matière de la réjouissance publique. Sans doute suis-je un brin élitiste, qu’on veuille bien me pardonner.

µ5. Trente imâms, avec à leur tête l’éclairé Tareq Oubrou, appartenant à diverses mosquées établies en France, répondent dans Le Monde du  25 avril 2018) à la lettre ouverte d’une centaine d’intellectuels au sujet de l’antisémitisme violent apparu dans les territoires perdus de la République, soit ceux qu’ont conquis l’islam et l’islamisme et les nouveaux « pharmaciens » fournisseurs de drogues douces et dures. Cet antisémitisme n’est pas une rêverie : divers assassinats récents de juifs et de juives ont eu pour auteurs des musulmans radicalisés. Des islamo-fascistes, selon Olivier Rolin. Dans les banlieues et citésconcernées, aucun enfant juif ne peut plus fréquenter l’école publique (on l’y insulte, on l’y bat, l’y persécute) ni même déambuler dans les rues. Ces imâms prétendraient être « au service de la République », c’est le titre que Le Monde a donné à son article. Ces imâms dénoncent donc « la confiscation de leur religion par des criminels », et soutiennent aussi que « le martyr est celui qui subit injustement ou subitement la mort, et non celui qui la recherche ou la provoque ». J’ajouterais : « …la mort de l’autre, de préférence ! ». Ils ont le front de revendiquer comme « leur », le héros national Arnaud Beltrame, quand ce fut un des leurs qui l’égorgea. Ils ne voient littéralement pas que le Coran appelle au meurtre et à la géhenne, ce que l’on vérifiera si l’on prend la peine de le lire : « Cette idée funeste est d’une violence inouïe. Elle laisserait entendre que le musulman ne peut être pacifique que s’il s’éloigne de sa religion ». C’est exactement ce que demande la République, qu’on libère le « texte sacré » de ses versets criminels, autrefois appelés « sataniques » ! Et qu’on s’en libère, aussi sacrés soient-ils ! Que la République n’enseigne aucune culture religieuse, ce qu’apparemment ils jugent scandaleux, n’est pas l’affaire en cause. Dénoncer les « cerveaux malades » des terroristes n’est pas davantage suffisant. Et pas plus de se déclarer partisans de la laïcité (qui tolère toutes les religions) et de célébrer l’idée républicaine – « Cette initiative de notre part (cette lettre ouverte) n’est pas contraire au principe de laïcité. Celle-ci n’interdit pas de mettre une foi éclairée au service de la nation pour défendre des valeurs communes et universelles, celles de la République » – tout cela sans avoir dit un mot de la charia ni de l’apostasie punie de mort, deux piliers antirépublicains les plus sûrs de la religion musulmane. En fait, il s’agit là d’un mensonge par omission ! D’un écran de fumée.

Je ne m’élève pas contre un islam éclairé qui soutiendrait la nation, la République et ses valeurs, bien au contraire. Mais je n’y croirai que lorsque des preuves nous seront fournies d’une foi éclairée, nouvelle, expurgée de ses intolérances datant du VIIIe siècle. Pour l’heure, nos imâms dits éclairéssont les têtes-de-pont en France et en Europe de l’islam conquérant.

µ 6. Ce dernier samedi, Alain Finkielkraut et Pierre Manent, dans l’émission Répliques (France culture) s’entretenaient de l’existence ou non d’une « loi naturelle ». On passa de l’antiquité athénienne, avec ces préceptes de la vie « bonne » – l’agréable, l’utile, le juste – à Hume et à Rousseau. Ils y croyaient. Comment ne pas croire au « Tu ne tueras point » des Tables de la Loi ? C’était rafraîchissant en ce siècle voué à la technologie et aux songes individuels d’éternité. Furent cité le Père Kolbe, qui, sacrifiant sa vie, prit la place d’un père envoyé à la mort par les nazis avec un convoi d’enfants juifs ; le colonel Arnaud Beltrame, qui tout récemment échangea sa vie contre celle d’une otage dans un supermarché, et enfin le « djihadiste » qui, lui, n’a que la mort à offrir. Dans les trois cas, nous étions au-delà des pensées concevables. Il est dans la nature humaine, sans doute, une « loi naturelle » encore capable d’être suivie. Loi au double visage, ou aux visages opposés.

µ 7. Ceci appartient à un autre ordre du monde, soit à son désordre profond. J’ouvrais La Styx Croisières de mars en rappelant l’assassinat inimaginable (façon de dire, car on peut malheureusement imaginer ces choses !) de la petite Maëlys par un jeune homme d’apparence « normale ». Il vient de se produire à Wambrechies (département du Nord), ville proche de Lille, l’assassinat précédé du viol d’une fillette de 13 ans, Angélique, victime d’un père de famille qui semblait avoir maîtrisé d’anciennes pulsions, mais qui laisse aujourd’hui derrière lui, outre le cadavre d’une innocente, deux jeunes garçons promis à des jours difficiles et une épouse désespérée. On apprend chaque jour d’autres viols et assassinats d’enfants, dans toutes les parties du monde. On ne sait plus, je ne sais plus où poser le regard et la pensée. Je me sens sali malgré moi, ayant précisément placé le sacré selon moi concevable dans les enfants. Souvent je refuse mon appartenance au genre humain. Je sais que c’est à tort. Il faut des soins suivis dédiés à ces malades du sexe, disent bien des gens qui ont sans doute raison.

Lµ 8. Le roman tel que le voit Olivier Rolin (Le Monde,4 mai) : « Le mot de “roman” ne saurait faire peur à un écrivain. Il n’est pas synonyme de “foutaises”, il désigne une création de l’esprit qui ne prétend pas à la science, mais n’en transmet pas moins une certaine connaissance indispensable à la vie en commun. Pourquoi un roman ne serait-il pas comme la Constitution imaginaire d’un pays ? ».

Tant à dire à ce propos ! Je partage la vision d’O. Rolin. J’ai souvent pensé, le roman s’établissant en partie sur le réel, ou faisant contraster réel et fantastique, qu’il ouvrait des perspectives à l’imaginaire, une invitation à ouvrir d’autres pistes éventuelles, et pour changer l’ici et maintenant à chercher vers l’ailleurs et dans d’autres temporalités.

µ9. Un homme infecté par la religion, d’origine tchétchène dit-on, vient de poignarder plusieurs personnes non loin de l’Opéra. C’était ce samedi 12 mai, vers les 21 heures. Un homme de 30 ans y a perdu la vie, le manieur de poignard aussi et c’est sans doute ce qu’il cherchait. Je pense que mon obsession antifasciste religieuse, qui doit en agacer plus d’un, n’est pas sans fondements. La plupart des Français semblent n’y prêter aucune attention : ils ont complètement perdu la notion de ce que sont les religions. Le scandale est que l’État n’agisse qu’après-coup, c’est-à-dire après les assassinats, et aussi que les assassins (j’emploie le mot car leurs actes sont prémédités) courent nos rues librement, protégés qu’ils sont par notre législation républicaine et par nombre de nos idéologues et politiciens.

µ10. Allah n’est pas si grand que certains le pensent. Ce dimanche matin, émissions religieuses sur France-Culture. Un religieux (imâm ? grand mufti ? théologien d’occasion ?) reconnaît que, dans Le Coran, on trouve des versets contradictoires. Les uns : tuez les juifs et les chrétiens ! Les autres : respectez-les, ils sont « gens du Livre ». Son explication-justification est chronologique : les appels au meurtre appartiennent aux périodes guerrières, notamment aux guerres entre Médine et La Mecque. Les versets d’amitié et de reconnaissance, aux périodes plus paisibles. Sa conclusion : « Allah est tributaire du contingent… Il ne parle pas dans l’absolu ». C’est d’une rare stupidité : un dieu, et Allah moins qu’aucun autre, ne peut être soumis au contingent ni en dépendre. Il transcende le temps et ses pouvoirs sont sans limites. Comme Yahvé, comme Dieu le père, sauf à n’être qu’un vagabond des chemins, on ne l’imagine qu’affirmant « Je suis celui qui suis, de toute éternité ». Ou alors, la raison raisonnable nous porte à penser qu’aucun « dieu » n’exista jamais.

µ10. Pensée et propos hospitaliers (à la suite d’un bref séjour à l’hôpital Lariboisière). Il me vient à l’esprit qu’un acteur célèbre décédant durant une hospitalisation (cela se produit fréquemment) puisse être traversé par cette pensée ultime : « Maintenant il ne me reste plus qu’à jouer mon premier rôle de décomposition ».

J’attends, avec une dizaine d’autres patients, de passer au bloc, autrement dit d’être opéré d’un sinus. Mon lit est contre le mur ; à ma gauche, une jeune femme qui souffre d’une grosseur à la nuque ; à sa gauche, une autre dame plus âgée et douée, semble-t-il, d’un optimisme à tout crin. La jeune femme, qui jeûne comme nous tous depuis minuit, dit à sa voisine : « Je mangerais un lion ». Je m’adresse à elle (nous sommes à lits touchants en quelque sorte) et lui dis : « Savez-vous que l’on a aussi vu des lions manger de jeunes dames ? ». Rires retenus. Succès modéré.

Lµ 11. Communautarisme et vivre-ensemble. Le grand romancier américain Philip Roth, qualifié de « géant » à la Une du Monde, vient de pousser son dernier soupir. Les écrivains et intellectuels parisiens s’en émeuvent : Alain Finkielkraut, dans le même quotidien, ne retient pas ses larmes, ni Jean Birnbaum les siennes. Marc Weitzmann se fend d’un ancien entretien. Il est vrai que Mme Savigneau, jamais en retard d’un poncif, voire d’un souverain poncif, s’est jointe à ce trio. C’est l’étrange vivre-ensemble tel qu’il se pratique à Paris.

µ 12. Rapport Borloo et mépris macronien. Le président demande à M. Borloo un « rapport » au sujet de l’amélioration de l’état des banlieues françaises qui, pour certaines, n’appartiennent plus à notre territoire. Le président, sans que l’on sache s’il en a lu quelques pages seulement, s’assoit sur ce rapport. Le roi Soleil l’eût-il osé ? M. Macron fait figure de robot impuissant poursuivant sa route à travers champs et guérets, ridiculisé par son « ami » Donald Trump, entretenant un dialogue de sourds avec les autorités européennes.

M. Edouard Philippe, avec un même mépris, mais cette fois adressé au peuple, se moque publiquement de la faible mobilisation des manifestations ouvrières de vendredi : c’est la manière commune et vulgaire des petits-bourgeois enrichis. Nausée ! Cette nouvelle troupe politique me donne la nausée.

µ13. Alain Finkielkraut me convainc de lire malgré tout le Journal inédit d’Alain,  et même ses Propos (Dernière émission Répliques, sur France-Culture).

µ14. Nos socialistes, complètement écrasés par le macronisme (sauf quelques traîtres à leurs idéaux proclamés), vont enfin pouvoir goûter à la pensée absolue, si absolument certaine de sa vérité qu’elle n’éprouve jamais le besoin d’en discuter avec personne, et qui la lui critique se verra classé non plus dans la catégorie des réactionnaire fascistes populistes, mais dans celle des attardés de la modernité et du progrès nouvelle manière. Le populaire des années d’antan disait en riant : « À chacun son tour, comme à la Cour ! ».

 

J’ai quatre mots à vous dire

D’autres assemblages étranges

Contre-potence : Ce n’est pas un breuvage magique. C’est un terme d’horlogerie que seuls les horlogers peuvent comprendre. Du temps où l’on pendait haut et court, le supplicié pouvait jeter un coup d’œil à sa montre, mais il ne pouvait compter sur aucune magie capable de le tirer du mauvais pas où il s’était fourré. Aujourd’hui, la potence semble être le système de fixation au mur de la télévision que tout prisonnier possède dans sa cellule, afin de se distraire ou de s’offrir d’autres imaginations criminelles pour quand on le relâchera.

Contre-verge : Rien à voir à ce que vous pouvez penser. Cela tient aux métiers des tissus de soie.

Couvre-bouche : Il ne couvre que les bouches à feu.

Dure-mère : C’est une membrane, on le sait, mais ce peut être le cas de nombreuses mères de famille.

Faim-valle : Autrefois, l’inverse de l’anorexie, la boulimie.

Feuille-morte : Aussi appelé « feuille de chêne ». Papillon de nuit. On n’en voit plus depuis la désinsecticidation industrielle de nos campagnes, depuis aussi qu’on ne bavarde plus, à la nuit tombée, sous la tonnelle, à la lueur d’une bougie.

Galipot : Ce n’est pas le masculin de « galipette », comme le pensent quelques professeurs de Lettres farceurs, mais un enduit de goudron mêlé de térébenthine et de résine.

Guilleri : C’est le chant d’un petit « compère » aussi appelé « moineau »

Gymnosophiste : Il n’est pas un athlète de carton-pâte ni un auto-musculateur connu en français sous le nom de bodybuilder, mais un ascète hindou qui vivait entièrement nu et ne consommait pas de viande.

 

Devinettes pour amuser les enfants au printemps :

1. « Il n’a plus sa tête à lui » : Qui est-ce ?

2. « Elle endurcit les genoux mais assouplit les muscles fessiers » : Qu’est-ce que c’est ?

3. « Il ne mange plus que ses chapeaux » : Qui est-ce ?

Réponses :

1. Louis XVI

2. La prosternation sur le tapis de prière

3. Nicolas Hulot (ministre des prés verts et des champs fleuris)

 

Fin de la Styx Croisière (5), mai 2018

 

Michel Host

 


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A propos du rédacteur

Michel Host

 

(photo Martine Simon)


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Rédacteur. Président d'honneur du magazine.


Michel Host, agrégé d’espagnol, professeur heureux dans une autre vie, poète, nouvelliste, romancier et traducteur à ses heures.

Enfance difficile, voire complexe, mais n’en a fait ni tout un plat littéraire, ni n’a encore assassiné personne.

Aime les dames, la vitesse, le rugby, les araignées, les chats. A fondé l’Ordre du Mistigri, présidé la revue La Sœur de l’Ange.

Derniers ouvrages parus :

La Ville aux hommes, Poèmes, Éd. Encres vives, 2015

Les Jardins d’Atalante, Poème, Éd. Rhubarbe, 2014

Figuration de l’Amante, Poème, Éd. de l’Atlantique, 2010

L’êtrécrivain (préface, Jean Claude Bologne), Méditations et vagabondages sur la condition de l’écrivain, Éd. Rhubarbe, 2020

L’Arbre et le Béton (avec Margo Ohayon), Dialogue, éd. Rhubarbe, 2016

Une vraie jeune fille (nouvelles), Éd. Weyrich, 2015

Mémoires du Serpent (roman), Éd. Hermann, 2010

Une vraie jeune fille (nouvelles), Éd. Weyrich, 2015

Carnets d’un fou. La Styx Croisières Cie, Chroniques mensuelles (années 2000-2020)

Publication numérique, Les Editions de Londres & La Cause Littéraire

 

Traductions :

Luis de Góngora, La Femme chez Góngora, petite anthologie bilingue, Éd. Alcyone, 2018

Aristophane, Lysistrata ou la grève du sexe (2e éd. 2010),

Aristophane, Ploutos (éd. Les Mille & Une nuits)

Trente poèmes d’amour de la tradition mozarabe andalouse (XIIe & XIIIe siècles), 1ère traduction en français, à L’Escampette (2010)

Jorge Manrique, Stances pour le mort de son père (bilingue) Éd. De l’Atlantique (2011)

Federico García Lorca, Romances gitanes (Romancero gitano), Éd. Alcyone, bilingue, 2e éd. 2016

Luis de Góngora, Les 167 Sonnets authentifiés, bilingue, Éd. B. Dumerchez, 2002

Luis de Góngora, La Fable de Polyphème et Galatée, Éditions de l’Escampette, 2005