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A propos de la revue "éléments" et BHL (par Patricia Trojman)

Ecrit par Patricia Trojman le 12.05.23 dans La Une CED, Les Chroniques

A propos de la revue

 

François Bousquet dans la pitoyable revue d’extrême-droite, Eléments, « le magazine des idées à l’envers » ! daté fraîchement de Mars-Avril 2023 (p.43-45) alors qu’il sent le rance des années 30, déverse son venin de vieil entarteur professionnel sur Bernard Henri-Lévy. Pour ne citer qu’un mince passage, et c’est déjà grand honneur que de le citer : le titre de son article en première de couverture, « Comment j’ai entartré un fauteur de guerres », en dit long sur le grand courage combatif du pseudo-journaliste, qui déclare de BHL « c’est le plus fascinant chez lui, l’endurance. Increvable, il a survécu à tous ses échecs. Comme l’hydre de Lerne, vous lui coupez une tête, deux autres repoussent… Omniprésent, omniscient et omnipotent – comme Dieu », si on ne lisait que cet extrait sans lire les 3 pages d’une virulente et rageuse jalousie, on croirait à un panégyrique involontaire !

Cela fait songer à une blague juive yiddish à propos de ce lecteur juif allemand d’un journal antisémite qui avoue n’apprendre de cette gazette parue à Munich en 39 que de bonnes nouvelles, à savoir que les juifs sont les plus puissants, les plus riches et les plus influents de la planète !

Et c’est exactement ce que nous apprend François Bousquet qui fait sa crise d’urticaire complotiste dans la pure veine des Protocoles des sages de Sion.

Mais il y a des haines tellement obsessionnelles qu’elles ne dénoncent que leur propre auteur. L’impensé de leur propre détestation crie tout haut ce que Nietzche désignait comme le froid ressentiment des jaloux lié au constat de leur propre échec dans leur médiocre vie.

François Bousquet ne sera jamais capable de produire la moindre œuvre créatrice sur l’actualité. S’en prendre comme il le fait à des intellectuels courageux engagés par leur travail tant philosophique que cinématographique, s’attaquer au reportage « Slava Ukraini » est bien la preuve par 9 d’une impuissance qui ne peut que ridiculiser et caricaturer sans produire la moindre analyse sur l’Histoire. François Bousquet est désespérément rivé à n’être qu’un commis-pâtissier pour préparation de crème chantilly sur fonds de tartres, bref réduit à sa propre inanité. Mais les commis-pâtissiers méritent le respect, alors que François Bousquet non !

 

Patricia Trojman


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A propos du rédacteur

Patricia Trojman


Patricia Trojman est Docteur en Philosophie et Présidente de l’Institut Spinoza