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Henri Barbusse

Henri Barbusse

 

Henri Barbusse est est un écrivain français.

Le futur écrivain eut de bons maîtres : son père, pasteur et critique théâtral, Mallarmé, son professeur d’anglais et Bergson, son professeur de philosophie. Des prix récompensent bientôt ses poèmes et ses contes.

Catulle Mendès, son futur beau-père et grand ami, le repère, publie son premier recueil "Les Pleureuses" et lui ouvre les portes du monde. Barbusse collabore à de nombreux journaux et prend en main Fémina et Je sais tout. 

En 1910, les droits d’auteur de "L’Enfer", roman triste et noir paru en 1908, lui permettent d’acquérir une maison champêtre à Aumont-en-Halatte qu’il avait repérée au cours d’une convalescence chez un ami à Senlis. Il la baptise Villa Sylvie, en souvenir de Gérard de Nerval qui fut proche voisin. C’est par le tambour du garde-champêtre d’Aumont que Barbusse apprend la mobilisation générale en août 1914. À quarante et un an, réformé, il se porte pourtant volontaire. Affecté à Albi, il demande à être muté sur le front. Sur le front, entre deux batailles, il rêve d’Aumont. Atteint de dysentrie, il est évacué et commence à écrire "Le Feu" ( prix Goncourt 1916) à l’hôpital, avant d’être définitivement réformé en juin 1917.

Le "Zola des tranchées", la gloire littéraire du parti communiste à partir de son adhésion en 1923 - et avant Louis Aragon - consacre les années qui suivent la guerre, jusqu’à sa mort en 1935 (frappé par une pneumonie lors d’un voyage à Moscou), au militantisme et à la défense de la paix. Il accumule les créations de mouvements, de revues, de congrès internationaux contre le fascisme : le mouvement et la revue Clarté en 1919, l'hebdomadaire Monde en 1928, l’Association des Ecrivains et Artistes Révolutionnaires (AEAR) en 1932, le Congrès d’Amsterdam la même année (qui fusionne en 1933 avec le Congrès de Pleyel pour constituer le Comité mondial contre la guerre et le fascisme, dit "Amsterdam-Pleyel".

 

(Source Babelio)