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Barbey d’Aurevilly

Barbey d’Aurevilly

 

Jules Amédée Barbey d’Aurevilly, écrivain français, né le 2 novembre 1808 à Saint-Sauveur-le-Vicomte, en Normandie, mort le 23 avril 1889 à Paris, est issu de la petite noblesse normande profondément catholique. Un moment républicain et athée, il finit par adhérer à un monarchisme intransigeant sous l’influence de Joseph de Maistre. Il mènera toute sa vie une existence élégante et désordonnée de dandy. Il a été à la fois romancier, nouvelliste, poète, critique littéraire, journaliste et polémiste. Ses choix idéologiques nourriront une œuvre littéraire d’une grande originalité, fortement marquée par la foi catholique et le péché. Son œuvre a été saluée par Baudelaire et plusieurs écrivains ont loué son talent extravagant, notamment à la fin de sa vie. Hugo, Flaubert ou Zola, quant à eux, ne l’appréciaient pas.

Bibliographie sélective : Exclusion sera faite ici de ses essais, ses mémoires, sa correspondance et sa poésie, nous nous concentrerons exclusivement sur les romans  et les nouvelles.

Romans : Une Vieille maîtresse (1851) ; L’Ensorcelée (1855) ; Le Chevalier Des Touches (Alphonse Lemerre, 1879, l’édition originale a paru en 1864) ; Un prêtre marié (1865).

Nouvelles : Le Cachet d’onyx (1831), Léa (1832), L’Amour impossible (1841), La Bague d’Annibal (1842), Le Dessous de cartes d’une partie de whist (1850) (reprise dans les Diaboliques).

Recueil de nouvelles : Les Diaboliques (1874, deux des nouvelles du recueil ont été adaptées au cinéma, Les Diaboliques et Le rideau cramoisi).