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Arléa

 

Après vingt-cinq ans d’existence et plus de neuf cent cinquante titres au catalogue, Arléa poursuit son chemin, guidé par les exigences fixées lors de sa création : authenticité, qualité et originalité.

Régularité et constance sont des clefs de notre ligne éditoriale, nous publions trente titres nouveaux chaque année, poches compris.

Les grands classiques de l’Antiquité (qu’il s’agisse de textes grecs, latins, hébreux, sanscrits ou arabes), les premiers romans, les traductions contemporaines les récits de voyage, contes de Noël ou essais en tous genres...

Et rien de ce qui touche à la littérature ne nous est indifférent.

(Site de l'éditeur)

 

Une trace dans le ciel, Agnès Clancier

, le Lundi, 19 Juin 2017. , dans Arléa, Les Livres, Critiques, La Une Livres, Roman

Une trace dans le ciel, mai 2017, 227 pages, 20 € . Ecrivain(s): Agnès Clancier Edition: Arléa

 

« – Que ressentez-vous lorsque vous êtes là haut ?

– Je voudrais ne jamais redescendre ».

Ces deux lignes de dialogue, réel ou inventé par la plume féconde d’Agnès Clancier, illustrent parfaitement la vie et le caractère de Maryse Bastié qui fut une des premières aviatrices françaises. En cette qualité, elle réalisa quelques exploits mémorables comme le record de distance entre Le Bourget et l’URSS (1931) ou la traversée de l’Atlantique Sud, de Dakar à Natal au Brésil (1936).

Une trace dans le ciel débute en 1944, lorsque Maryse Bastié est arrêtée par la Gestapo. L’aviatrice est une femme libre qui a toujours été maîtresse de son destin, fût-ce au péril de sa vie. Mais là, pour la première fois, elle qui a couru tant de dangers, si souvent vu la mort de près et dont la volonté n’a pas de limite, n’est plus en mesure de décider de son sort. Va-t-elle être torturée ? « Est-ce que le 21 mars 1944 va être le jour de ma mort ? ».

Histoires de fantômes indiens, Rabindranath Tagore

Ecrit par Marie-Pierre Fiorentino , le Samedi, 01 Octobre 2016. , dans Arléa, Les Livres, Critiques, La Une Livres, Asie, Contes

Histoires de fantômes indiens, trad. bengali Ketaki Dutt-Paul, Emmanuel Pierrat, 205 pages, 9 € . Ecrivain(s): Rabindranath Tagore Edition: Arléa

 

« Je n’ai jamais compris pourquoi certains mots

vous arrachent des larmes quand vous les lisez,

et pourquoi les mêmes, prononcés à haute voix,

deviennent sujet à plaisanterie » (1)

 

Même si elles ne constituent pas la part la plus aboutie de l’œuvre de Rabindranath Tagore (2), ces Histoires de fantômes indiens nous ramènent à une Inde de la fin du XIXè siècle moins stéréotypée que celle décrite dans les romans occidentaux de la même époque mais tout aussi chatoyante et elles laissent entrevoir comment Tagore est devenu le poète de cette civilisation.

Ton père pour la vie, Antoine Silber

Ecrit par Arnaud Genon , le Mardi, 13 Octobre 2015. , dans Arléa, Les Livres, Critiques, La Une Livres, Roman

Ton père pour la vie, août 2015, 152 pages, 18 € . Ecrivain(s): Antoine Silber Edition: Arléa

 

Au nom du père

On gardait du premier livre d’Antoine Silber un souvenir ému. Dans Le silence de ma mère, qui paraît ces jours-ci en édition de poche (1), l’écrivain avait brossé le portrait tendre de cet être mystérieux et fragile qu’était sa mère. Après nous avoir emmenés sur l’île de Patmos qui lui est chère (2), il offre dans son troisième livre un magnifique et bouleversant récit autofictionnel qu’il consacre cette fois-ci à son père.

Ton père pour la vie, c’est un peu le livre que chacun d’entre nous voudrait écrire sur son propre père, pour peu qu’on l’ait aimé. C’est un livre sur Michel Chrestien – Jacques Silberfeld de son vrai nom –, le père du narrateur-auteur, mais aussi le roman des amours filial et paternel réunis, de ce qui se joue au cœur de cette relation, de ce qu’elle implique dans la construction de soi. C’est un roman sur la famille, sur les racines, qu’elles soient géographiques ou religieuses. Sur ce qu’il reste de l’histoire des autres dans notre propre histoire.

Le Juif errant est arrivé, Albert Londres (par Léon-Marc Levy)

Ecrit par Léon-Marc Levy , le Jeudi, 26 Mars 2015. , dans Arléa, Les Livres, Critiques, La Une Livres, Récits, Histoire

Le Juif errant est arrivé. 224 p. 9€ . Ecrivain(s): Albert Londres Edition: Arléa

 

L’entreprise d’Albert Londres n’a pas d’équivalent connu. En 1929, en pleine « prospérité » de l’antisémitisme partout en Europe, il entreprend – en tant que journaliste – une vaste enquête-reportage sur les communautés juives d’Europe centrale et de Palestine. Ces choix sont parfaitement ciblés : Londres veut mesurer le chemin qui mène des ghettos misérables de Pologne par exemple à la genèse de la réalisation de l’idéal sioniste. « Ses » Juifs sont juifs. Pas « Israélites », terme qui désignait alors – pour les détacher du vilain Juif tout noir – les Juifs occidentaux, de France, d’Angleterre ou d’Italie entre autres, intégrés, prospères et propres sur eux.

Dans sa quête, Albert Londres va plonger au fond du gouffre sombre qu’est alors la vie juive des Shtetls (villages juifs) et des Ghettos de Varsovie ou de Prague. Son témoignage est hallucinant. A la représentation antisémite du Juif riche, puissant et influent, Londres va opposer, visite après visite, presque maison après maison, la réalité terrible d’une misère juive proche de la condition animale. Londres a tout pourtant pour dormir sur ses lauriers – son livre, Au Bagne, vient d’être joué sur la scène, tous ses livres sont des best-sellers – mais non, il va « s’embarquer » dans une aventure-reportage longue et difficile. Albert Londres ne connaît rien au sujet. Pour lui, c’est une raison de plus. Pour nous, un étonnement de plus.

Karina Sokolova, Agnès Clancier

, le Mardi, 18 Novembre 2014. , dans Arléa, Les Livres, Critiques, La Une Livres, Roman

Karina Sokolova, janvier 2014, 227 pages, 20 € . Ecrivain(s): Agnès Clancier Edition: Arléa

 

Histoire d’amour


« – Pourquoi tu m’as adoptée ?

– Parce que tu n’avais pas de maman pour s’occuper de toi et que je n’avais pas de petite fille ».

C’est aussi simple que cela l’histoire fusionnelle d’une fillette et de sa mère adoptive.

Le destin de Karina Sokolova, abandonnée quelques jours après sa naissance dans les rues glacées de Kiev, pourrait être dramatique. Mais non !