Identification

Petite bibliothèque Payot

Le wagon plombé, suivi de « Voyage en Russie » et de « Sur Maxime Gorki », Stefan Zweig

Ecrit par Patryck Froissart , le Samedi, 08 Juillet 2017. , dans Petite bibliothèque Payot, Les Livres, Critiques, Essais, La Une Livres, Langue allemande, Voyages

Le wagon plombé, suivi de « Voyage en Russie » et de « Sur Maxime Gorki », mars 2017, trad. allemand Olivier Mannoni, Préface Sabine Dullin, 167 pages, 6,80 € . Ecrivain(s): Stefan Zweig Edition: Petite bibliothèque Payot

 

 

La publication, à intervalles réguliers, en format poche, d’une réédition de tranches choisies de l’œuvre de Stefan Zweig dans les collections de grandes maisons, ne peut manquer d’intéresser les lecteurs amateurs d’un auteur dont tout texte est à lire. Après Amok, Etait-ce lui ?, Vingt-quatre heures de la vie d’une femme, et Découverte inopinée d’un vrai métier, chez Gallimard, c’est au tour de Payot, avec Le wagon plombé qui vient de sortir dans sa Petite Bibliothèque, de nous offrir la belle opportunité de lire pour La Cause Littéraire d’autres pièces de Zweig.

Les trois textes recueillis dans cet ouvrage reflètent l’attraction voire la fascination exercée sur l’auteur, comme sur nombre d’écrivains, artistes et intellectuels, par la Révolution d’Octobre 1917 et les premières décennies du régime soviétique.

Le feu, Henri Barbusse

Ecrit par Martine L. Petauton , le Samedi, 23 Janvier 2016. , dans Petite bibliothèque Payot, Les Livres, Critiques, La Une Livres, Roman

Le feu, 464 pages, 8,65 € . Ecrivain(s): Henri Barbusse Edition: Petite bibliothèque Payot

 

Un des grands livres, sinon « le » livre sur la grande Guerre, écrit, dans le même temps que les faits, à la manière d’un reportage heure par heure, « Journal d’une escouade » en étant le sobre sous-titre. Le titre lui-même – trois lettres tirées à bout portant, lumière d’un autre monde de cauchemars – vise dès l’ouverture du livre son lecteur au cœur.

Le feu, Goncourt 1916 – en un temps où les Goncourt pesaient vraiment en termes de talent et d’importance. Cent ans et pas une ride. Chef d’œuvre absolu. On lit le Barbusse, et après, on voit.

Mieux que toutes les images des archives – même recolorisées – plus fort que les banques de sons rameutant les bruits éraillés des obus et fusées des plaines du Nord, ces 400 pages incontournables donnent – pour ceux qui en douteraient – à la littérature, à la force des mots seuls, la place tout en haut du podium, face à l’Histoire. « Voyage au bout de l’enfer », a dit, en un autre temps, un film sur une autre guerre. On y est.

Volpone, Stefan Zweig

Ecrit par Catherine Dutigny/Elsa , le Mardi, 27 Mai 2014. , dans Petite bibliothèque Payot, Les Livres, Critiques, La Une Livres, Langue allemande, Théâtre

Volpone, traduit de l’allemand par Aline Oudoul, mai 2014, 208 pages, 7,60 € . Ecrivain(s): Stefan Zweig Edition: Petite bibliothèque Payot

 

Librement adaptée de la pièce de Ben Jonson écrite en 1606, Volpone est une comédie en trois actes de Stefan Zweig, jouée dès 1925 avec un retentissant succès dans toute l’Europe, succès amplifié en 1928 par la nouvelle traduction-adaptation française faite par Jules Romain à la demande de Stefan Zweig.

La trame est connue et respecte dans les grandes lignes les ressorts des comédies élisabéthaines du XVIe siècle. L’action se situe dans la prospère Venise du Cinquecento italien. Volpone (le renard) est un riche Levantin, en apparence célibataire et sans enfants. Autour de lui gravitent quelques notables, l’avocat Voltore (le vautour), le vieux gentilhomme avare Corbaccio (la corneille) dont le fils Leone est capitaine de la Flotte, et le riche marchand Corvino (le corbeau), mari jaloux et possessif de la prude Colomba. Mosca (la mouche), sorte d’homme à tout faire, serviteur dévoué et parasite au tempérament jouisseur, travaille au service de Volpone. Quant à Canina, la courtisane tombée enceinte, elle ne rêve que d’un beau mariage pour assurer ses vieux jours.

Un portrait de Jane Austen, David Cecil

Ecrit par Pierrette Epsztein , le Lundi, 28 Avril 2014. , dans Petite bibliothèque Payot, Les Livres, Critiques, La Une Livres, Iles britanniques, Biographie

Un portrait de Jane Austen, trad. Anglais Virginie Buhl. octobre 2013, 304 p. 9,15 € . Ecrivain(s): David Cecil Edition: Petite bibliothèque Payot

 

Qui n’a pas eu le plaisir de découvrir dès l’adolescence les deux romans les plus célèbres de Jane Austen, Orgueil et préjugés et Raisons et sentiments, n’a pas été pris dans les filets de son écriture. Mais ceux qui ont eu cette joie ont ensuite poursuivi la lecture de ses récits à l’âge adulte. Nous avons aussi pu avoir la surprise de découvrir son univers dans des films ou des téléfilms qui ont pu servir de fil conducteur vers ses livres. Cet auteur s’adresse-t-elle plus particulièrement à un public féminin comme on le laisse souvent entendre ? Peut-être, mais ce n’est pas certain. Jane Austen est décédée à 42 ans au faîte se son talent. En six romans, elle est devenue l’un des plus célèbres écrivains britanniques.

En 1978, Lord David Cecil publie en Angleterre Un portrait de Jane Austen. Ce livre est traduit en français en 2009 et paraît en poche en octobre 2013 dans la collection de la Petite Bibliothèque Payot. On peut donc le lire à petit prix.

L’auteur s’explique sur sa visée dès l’avant-propos : « Les renseignements dont nous disposons sont fragmentaires et aucun des romans de Jane Austen n’est autobiographique ».

Attila, Edward Gibbon

Ecrit par Vincent Robin , le Jeudi, 19 Décembre 2013. , dans Petite bibliothèque Payot, Les Livres, Livres décortiqués, Essais, La Une Livres, Iles britanniques, Histoire

Attila, traduit de l'anglais (GB) François Guizot novembre 2013, 128 pages, 7,15 € . Ecrivain(s): Edward Gibbon Edition: Petite bibliothèque Payot

 

Au XVIIIe siècle, l’Anglais Edward Gibbon laissait derrière lui une œuvre historique et littéraire distinguée par la qualité de son écriture et par son érudition. Née sous la plume de ce talentueux mémorialiste et décrypteur des temps antiques, l’Histoire du déclin et de la chute de l’Empire romain avait ainsi été publiée à Londres en trois volumes à partir de 1776. La conception de cet ouvrage s’était imposée à la suite d’un marquant voyage de l’écrivain à Rome. Dès 1812, côté français, alors titulaire d’une chaire d’histoire moderne à la Sorbonne, François Guizot produisait la traduction intégrale des travaux romains de son éminent confrère et prédécesseur britannique. Judicieusement, les Editions Payot ajoutent cette fois à la publication un passage habilement tiré de cette étude formidablement traduite par notre historien-académicien national du XIXe siècle. C’est ainsi, sous la forme d’un rougeoyant petit fascicule d’une centaine de pages titré Attila qu’est divulgué aujourd’hui cet instructif fragment de l’œuvre romaine de Gibbon servie avec brio par l’historien français de l’époque napoléonienne.