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La Une CED

Plein écran (1) - Huit et demi, Federico Fellini

Ecrit par Sophie Galabru , le Mardi, 05 Mars 2013. , dans La Une CED, Les Dossiers, Côté écrans

Huit et demi est un film franco-italien réalisé par F. Fellini et sorti en 1963 avec M. Mastroianni, Anouk Aimée, Sandra Milo, Claudia Cardinale.

Un cinéaste dépressif fuit le monde du cinéma et se réfugie dans l’univers de ses souvenirs et de ses fantasmes.

 

Les réminiscences et le réel

Un voile psychanalytique filtre les aveux d’un cinéaste en mal de cohérence, et donc de création. Guido est un cinéaste qui tente d’achever un film. Il s’en va prendre du repos en cure thermale. Les autres qui l’entourent, ses amis, sa maîtresse, ses collaborateurs le dérangent sans cesse, et le renvoient ou l’acculent à des rêveries. La première scène débute sur un de ces songes : Guido étouffe dans sa voiture et réussit à s’évader par la fente de la vitre, il s’enfuit jusqu’au ciel, planant au dessus d’une plage, son imagination contre tout principe de gravitation l’emporte. La prise de vue nous situe à la fois dans le dos de Guido, mais aussi selon son point de vue propre comme dans sa peau de telle sorte que nous partageons son évasion, son envol, sa traversée vers le ciel dans une ascension éthérée et silencieuse.

A l'amitié

Ecrit par Zoe Tisset , le Mardi, 05 Mars 2013. , dans La Une CED, Ecriture

 

Liens invisibles à la force d’un âge où rien n’est encore révolu.

Tout est soupçon, rien n’est fait, rien n’est dit, seules quelques lignes de vie sont écrites. Silhouettes sveltes rebelles et engourdies, faussement confiantes, marchant vers le ciel et la terre sans se détourner sur le bitume grinçant de la ville.

Ici on est presque amoureux tous les jours ou jamais.

Peu importe, l’éclat suffit même s’il est dans l’ombre.

On se parle à voix basse du « qui », celui qu’on est mais qui n’existe pas vraiment. On oublie d’être, tellement ici et maintenant.

Que d’inquiétudes entrebâillées qui s’épuisent à se raconter captées par le faisceau de l’ami.

On avance sans se soucier du passé mais soutenu par l’aplomb de la vie et de la jeunesse.

52.dimanche (VII)

Ecrit par Didier Ayres , le Samedi, 02 Mars 2013. , dans La Une CED, Ecriture, Ecrits suivis

 

dimanche 12 février 2012

 

une lettre de Didier Ayres à propos du propre et du figuré

par exemple discuter du passage très immatériel du profane au sacré, quand écrire vient souligner ou surligner, et permet le changement des regards

ce n’est pas une question simple, d’ailleurs, sachant que lire ne va pas pour moi sans écrire et que l’ensemble tient ainsi à la lettre et à l’esprit de la lettre

la chair et la lettre

oui, penser au propre comme au figuré

La mère Michel a lu (15) - La poésie en prose au XXème siècle

Ecrit par Michel Host , le Mercredi, 27 Février 2013. , dans La Une CED, Les Chroniques, Chroniques régulières

« La Mère Michel n’a jamais perdu son chat. Elle le tient attaché, ne le lâche pas de l’œil. Le félin est un livre, il n’a pas d’âge. D’hier, d’aujourd’hui, de toujours, il miaule derrière la porte ».

 

Les entretiens de la Fondation des Treilles

Les Cahiers de la NRF / Gallimard (1)

 

Ouvrage publié en décembre 2012

Textes réunis par Peter Schnyder

Avant-propos de Peter Schnyder

500 pp. / 24,90 €

52.dimanche (VI)

Ecrit par Didier Ayres , le Samedi, 23 Février 2013. , dans La Une CED, Ecriture, Ecrits suivis

 

ce dimanche 5 février, temps de neige

la page, ou comment appréhender la surface

car c’est une coupure dans l’état de la réalité, cette page physique qui détoure un espace et une clôture pour le langage

aussi, le rapport physique qu’entretient la main sur le papier, le bruit parfois de l’écriture, sont de petites aventures qui forment l’aspect le plus spectaculaire de la page

cependant, son vrai mystère n’est pas élucidé, sans doute pas mieux avec les quelques mots d’aujourd’hui

il reste que je tente une fois encore de saisir, d’appréhender quelques idées grâce à l’espace vacant que me donne ce feuillet